AnikBissonnette

Originaire de Montréal, Anik Bissonnette débute sa formation à l’École de danse Eddy Toussaint à l’âge de douze ans et se joint, cinq ans plus tard, au Ballet de Montréal. Première danseuse pour les Grands Ballets Canadiens depuis 1990, elle détient depuis le tout début de sa carrière la faveur du public. Elle mérite par ailleurs les éloges de la critique, qui souligne sa maitrise de la technique classique et sa sensibilité musicale. Les reconnaissances jonchent d’ailleurs son parcours : en 1985, elle reçoit le prix de la Meilleure performance individuelle à l’Internationale de danse Porsche du Canada, en plus d’être déclarée Personnalité de la semaine par le quotidien La Presse ; le jury du Salon de la femme de Montréal la proclame aussi Personnalité de l’année 1988 (section Jeunesse). en septembre 1995. Anik est nommée Officier de l’Ordre du Canada et en juin 1996, elle reçoit l’Ordre National du Québec. Sa carrière est intimement liée à celle du danseur Louis Robitaille. En 1988, à Odessa, le duo occupe le haut de l’affiche dans Giselle. L’année suivante, à Toulouse, elle danse Le lac des cygnes (Jean Garcia) et Romée et Juliette (Nicholas Beriozoff) avec Laurent Hilaire et Louis Robitaille. Depuis 1984, Anik Bissonnette et Louis Robitaille participent au spectacle-bénéfice Gala des Étoiles. En 1991, elle est choisie par Millicent Hodson et Kenneth Archer pour recréer le rôle principal du chef-d’oeuvre de Balanchine, La Chatte. À l’été 1992, elle reprend également Le lac des cygnes avec Eric Vu An pour les Ballets du Capitol. Anik Bissonnette s’est illustrée, au cours des dernières saisons, dans Giselle (Coralli et Perrot) et dans Casse-Noisette (Fernand Nault), ainsi que dans Allegro Brillante (George Balanchine), Désir (James Kudelka), Urlicht (William Forsythe), Stepping Stones (Jirf Kylian) et Concerto pour violon de Stravinsky (Balanchine).