Titanica, la robe des grands combats, Edmund C. Asher, Londres, 1968
de Sébastien Harrisson
Une création du Théâtre d’Aujourd’hui
Salle principale
23 octobre au 17 novembre 2001
Texte
Mise en scène
Sur un dock désaffecté du port de Londres, des punks, une oeuvre d’art vivante et un couple de fantômes médiévaux se côtoient dans l’ombre des bacs à marchandises, à la recherche du corps d’un DJ mort du sida, tandis qu’à Buckingham Palace, la reine d’Angleterre voit son étude de la botanique interrompue par l’arrivée des lettres enflammées d’un amant anonyme. Au coeur de ce tableau onirique débarque sur les quais un jeune juif venu des Amériques pour chercher une cause au nom de laquelle se battre. Quel sera son combat ? Que contiennent ces mystérieux bacs empilés aux quatre coins du dock ?
Interprétation
Extraits de critiques
« Le public y retrouvera, avec bonheur, la grande qualité des comédiens québécois. »
Voir
« … Une pièce très très étonnante et très surprenante […] un auteur à surveiller. »
Flash, TQS
« … Une pièce absolument fabuleuse. »
Aux arts etc., SRC
« Sébastien Harrisson, un nom à retenir. Le texte est […] d’une intelligence remarquable. Indéniablement riche et captivant. »
Le Devoir
Mot de l’auteur
Ils sont nombreux et pourtant seuls devant leur combat ; ils sont volubiles et pourtant si éloquents quand ils se taisent ; ils sont enragés et pourtant si prêts à poser leurs lèvres douces sur votre joue…
Je vous abandonne à eux sans crainte. Si au sortir du théâtre quelqu’un ou quelque chose vous a griffé, marqué, ce ne sera pas eux. Mais bien plutôt les idées qu’ils véhiculent, et qui, comme pour vous et moi, les dépassent, les terrassent, les emprisonnent et vont même parfois jusqu’à les défigurer. Ces idées qui, qu’on le veuille ou non, sculptent le regard qu’on jette sur le monde.
Au seuil de cette représentation, je salue ceux qui ce soir prêteront leur voix, leur souffle et leur chair à ces étranges créatures littéraires ; pour accepter d’être ainsi squatté, il faut être fait d’une matière certes malléable, mais assurément noble.
Bon spectacle.
Sébastien Harrisson
Mot du metteur en scène (et directeur artistique)
Une reine, un homme dans une robe d’acier, un projet politique Argentine-Angleterre, un bateau éventré, un disc-jockey disparu, des lettres d’amour anonymes… De la centaine de textes que je reçois chaque année, l’écriture de Sébastien Harrisson se démarque par son originalité, son inspiration singulière et son souffle puissant.
Une première version de la pièce que vous entendrez ce soir fut présentée en exercice public par les finissants de l’École nationale de théâtre, il y a deux ans, tandis que Sébastien Harrisson y complétait sa formation en écriture dramatique. Intitulé à l’époque Titanica, la robe de la victime, Edmund C. Asher, Londres, 1968, le texte était mis en scène par André Brassard. J’avais été littéralement séduit, alors, par l’univers éclaté de ce jeune dramaturge de 23 ans. La pièce s’appuie sur une structure complexe mais inébranlable aux mille et un recroisements, elle met en scène des personnages démesurés, elle offre une histoire, un scénario, un propos, une langue, un univers, une parole, le monde moderne y côtoie les fantômes des siècles précédents : nous sommes tout à coup dans le domaine de tous les possibles.
Après vous avoir proposé Floes la saison dernière, il me fait plaisir de vous présenter aujourd’hui cet autre texte de Sébastien Harrisson, Titanica, la robe des grands combats, Edmund C. Asher, Londres, 1968.
Allégorie naïve et fresque baroque, poésie et science-fiction, épopée romanesque et musique techno, fantômes médiévaux et squatters résistants, vengeance séculaire et soif de combat, duel entre l’humain et la fonction sociale, cruauté des rapports de force en politique comme en amour, vertige de la jeunesse et bilan de vie, monarchie et résistance, sida et épée, cris et muselière, lettres d’amour et fleurs vénéneuses ; il y a dans cette première œuvre une soif incontrôlable de tout dire, au cas où demain n’existerait pas.
Soyez avertis.
René Richard Cyr
Actualités
Livres
14 juillet 2016
Titanica, la robe des grands combats
Sébastien Harrisson
Leméac – Actes Sud
« Le public y retrouvera, avec bonheur, la grande qualité des comédiens québécois. »
Critiques
29 octobre 2001
Images
22 octobre 2001
L’affiche de Titanica, la robe des grands combats, Edmund C. Asher, Londres, 1968 de Sébastien Harrisson
Images
22 octobre 2001
Les photos de Titanica, la robe des grands combats, Edmund C. Asher, Londres, 1968
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et régie
Scénographie
Costumes
Éclairages
Musique originale
Maquillages
Perruques
Assistance aux costumes
Agromorphobia
d’Olivier Choinière
Terrasse
1er au 25 août 2001
Catoblépas
de Gaétan Soucy
Salle principale
11 septembre au 6 octobre 2001
À force de compter sur quelqu’un ou quelque chose, on en oublie ses tables de multiplication
François-Étienne Paré
Salle Jean-Claude-Germain
17 octobre au 3 novembre 2001
Des fraises en janvier
d’Evelyne de la Chenelière
Salle principale
22 janvier au 16 février 2002
Jean et Béatrice
de Carole Fréchette
Salle principale
12 mars au 6 avril 2002
Aube
d’Isabelle Leblanc
Salle Jean-Claude-Germain
13 au 30 mars 2002
La bibliothèque de Constance
de Marie-Eve Gagnon
Salle Jean-Claude-Germain
13 au 30 mars 2002
Délit de fuite
de Claude Champagne
Salle principale
23 avril au 18 mai 2002
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