Chpeux pas rester, on m’attend
Yves Sauvageau
Une création du Théâtre d’Aujourd’hui
Théâtre d’Aujourd’hui
20 janvier au 12 février 1977
Texte
Mise en scène
Avec comme arrière-plan un souper qui refroidit, un père qui pleure sa maitresse et une mère qui n’arrête pas de l’attendre, le héros de Chpeux pas rester, on m’attend fait le temps d’une vie brève, l’apprentissage du mal de vivre. Des amourettes aux jeux incestueux, jusqu’à la solitude d’une tentative de suicide, en passant par la demande en mariage paysanne et un dépucelage maladroit, Sauvageau traduit sur un mode impressionniste tout le romantisme impénitent des premières amours.
Interprétation
Extrait du document promotionnel
Une chronique du mal d’aimer
Poète, mystique, auteur de la pièce-fleuve Wouf-wouf, comédien et membre des Enfants de Chénier où il fut de la création de Si Aurore m’était contée deux fois et de Rodéo et Juliette, Sauvageau qui, à l’âge de 24 ans, disparaissait en octobre 1970, est entré tout vif dans la légende le 3 mars 1969, lors de la lecture publique de sa grande machinerie-revue à la Bibliothèque Nationale – une date qui, à tout point de vue, fut aussi importante dans l’histoire du théâtre québécois que la lecture des Belles-Sœurs un an auparavant au Théâtre d’Aujourd’hui. Sept ans plus tard, sa voix qui annonçait alors un printemps qui se fait attendre et un vent de folie qui tarde à se lever, reste toujours – fut-elle aujourd’hui moins originale – unique. Qu’en est-il cependant du Sauvageau d’avant Wouf-wouf ? En 1966, gagnant du Concours des Jeunes Auteurs de Radio-Canada de l’année précédente avec sa pièce Les enfants, Sauvageau avait déjà dans ses cartons une courte pièce, J’veux pas rentrer chez moi, maman m’attend, et deux ébauches en chantier Papa et Les mûres de Pierre, dont – en y ajoutant une scène (Ti-Jean et Marie) écrite postérieurement, Jean-Claude Germain a tiré une chronique du mal d’aimer qui narre l’éducation sentimentale d’un jeune provincial romantique vers la fin des années 50. Aux prises avec l’ennui et la médiocrité, sur un arrière-fond tantôt rural (le rang de Saint-Joachim), tantôt provincial (la ptite ville plate), Chpeux pas rester, on m’attend va du refus de vieillir au refus de vivre qui pour le poète – toujours en instance de départ – sera un jour définitif.
Extraits de critiques
« Je ne saurais trop recommander au public d’aller voir le remarquable montage de Germain. C’est une pièce de choix pour les amateurs de théâtre, une oeuvre qui parvient presque à établir un équilibre parfait entre le jeu des comédiens et ce qu’ils expriment. »
Raymond Bernatchez, Montréal-Matin
« The Theatre d’Aujourd’hui production of Sauvageau’s Chpeux pas rester on m’attend, is highlighted by a sensational first act, with spectacular performances by three actresses — Evelyne Regimbald, Christine Prud’homme and Carmen Tremblay. »
Lawrence Sabbath, The Montreal Star
Actualités
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19 janvier 1977
Une photo promotionnelle pour Chpeux pas rester, on m’attend
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L’équipe de Chpeux pas rester, on m’attend en campagne promotionnelle
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19 janvier 1977
Chpeux pas rester, on m’attend : document promotionnel
Équipe de création
Adaptation
Scénographie et éclairages
Costumes
Musique
Ma Corriveau
Victor-Lévy Beaulieu
Théâtre d’Aujourd’hui
16 septembre au 31 octobre 1976
Les faux brillants
d’après Félix-Gabriel Marchand
Théâtre d’Aujourd’hui
24 mars au 27 décembre 1977
Abonnement
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