Ma Corriveau
Victor-Lévy Beaulieu
Une production du Théâtre d’Aujourd’hui
Théâtre d’Aujourd’hui
16 septembre au 31 octobre 1976
Texte
Mise en scène
Victor-Lévy Beaulieu nous fait redécouvrir le passé magique québécois. Mettant en scène Jos Violon, le conteur légendaire de Louis Fréchette, et la Corriveau, notre seule véritable sorcière, l’auteur nous fait entrer dans le monde mythique du conte. Hommage au langage des Anciens, Ma Corriveau marque un événement dans le théâtre québécois. Pour la première fois, un personnage y incarne le Mal et l’assume totalement, par-delà la mort même.
Interprétation
Extrait du document promotionnel
À l’enseigne du rêve et de la magie populaire, aux frontières du merveilleux et de la fantasmagorie, entre le racontement et les accrouères, sautant des peurs qu’au a aux peûrs qu’on se fait, Ma Corriveau fait revivre sur la scène les personnages tout à la fois mythiques et folkloriques dont Louis Fréchette peupla ses contes de chantier vers la fin du XIXe siècle. Interprété par un auteur dramatique et un comédien né en 1895, monsieur Ernest Guimond, qui fit naturellement du théâtre québécois longtemps avant qu’il eut enfin obtenu ses lettres de créance, le Jos Violon de Ma Corriveau s’attaque, avec l’aide évidente de Victor-Lévy Beaulieu, à la tâche délicate de raconter un conte qu’il n’a jamais pu raconter pour la bonne raison que ce n’est pas un conte : la légende de La Corriveau. Dans une langue un p’tit brin mèchée de s’être par trop humecté la luette de jamaique mais qui porte la crigne au vent comme un beau petit joual de par cheux nous avec sa bande de gorlots qui fortillent à la martingale, Victor-Lévy Beaulieu évoque sous les yeux ronds des personnages de Jos Violon le spectre de la sorcière Corriveau, tantôt blanche, tantôt noire, impénitente et sans remords qui, du haut de sa cage, évoque à son tour l’image d’un Dieu du Mal tout aussi puissant que l’autre qu’on dit Bon Dieu. D’entendre des choses pareilles c’est assez pour faire grésiller la pelure comme une couenne de lard dans la poèle.
Extraits de critiques
« Among the large cast I was taken with the full-fleshed performance by Evelyne Regimbald as the Coriveau girl in an older stage and by Françoise Berd in the role of the judge. »
Lawrence Sabbath, Montreal Star
« Original, le spectacle du Théâtre d’Aujourd’hui passe tout à fait bien. Le metteur en scène André Pagé, on se rappelle sa merveilleuse et simple orchestration du Temps d’une vie, l’année dernière, sait doser les effets et régler l’ensemble. »
André Gruslin, Le Devoir
« La mise en scène est remarquable et les comédiens jouent, dans l’ensemble, avec beaucoup de réalisme. »
Raymond Bernatchez, Montréal-Matin
« Les interprétations sonnent tellement justes que je serais bien en peine de consacrer le meilleur acteur de la soirée. »
Charles Montpetit, Loyola News
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15 septembre 1976
Des photos de production en couleurs pour Ma Corriveau !
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Des photos promotionnelles pour Ma Corriveau !
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Ma Corriveau en photos !
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