Ma mère chien
de Louise Bombardier
Une création du Théâtre d’Aujourd’hui
Salle principale
13 septembre au 8 octobre 2005
Texte
Mise en scène
Une chambre d’hôpital, une mère qui s’éteint, une fille qui la veille. Mais y sommes-nous vraiment ? Ne sommes-nous pas plutôt en un lieu indistinct, au cœur du crépuscule, où choses et ombres ne font qu’un ? Car rien ne semble tangible dans cette pièce où l’on passe du présent au passé, de la réalité au rêve puis, du rêve au cauchemar. Avançant lentement sur les eaux sombres des rapports mère-fille, Ma mère chien nous énonce à quel point les liens du sang, que l’on sait parfois difficiles, s’avèrent également intangibles, ambigus et obscurs. Où vont donc les vivants quand leurs proches s’avancent vers la mort ? Au plein centre de leurs craintes et de leurs souvenirs enfouis. Louise Bombardier nous propose ainsi un voyage aux confins de la vie, à l’orée de la mort, où la parole et les gestes se mélangent en une étrange fiction, qui est peut-être réelle.
Extraits de critiques
« Il n’y a pas un moment où on doute de ce qu’on nous propose, on est totalement embarqué, on est vraiment pris au cœur par cette histoire et on n’en sort pas tout à fait indemne… »
Catherine Perrin, C’est bien meilleur le matin
« Ma mère chien montre cette force mystérieuse, souterraine, qui régit souvent les rapports mère-fille, comme elle montre la mort. Implacablement. »
Anne-Marie Cloutier, La Presse
« Louise Bombardier livre avec Ma mère chien une pièce pleine de remous, audacieuse et excessive. »
J.P. Angers, Métro
« C’est une pièce exigeante, une pièce crue, une pièce violente, mais qui regarde en pleine face le sujet dont elle traite. »
André Ducharme, Desautels
« Ça vaut effectivement le détour. »
Jacques Bertrand et Louise Forestier, Je l’ai vu à la radio
Mot de l’auteure
Les trente-six dernières heures de la mort annoncée d’une mère. Mère problématique, emblématique, mythologique.
Sa fille veille, dort et rêve à son chevet. On repousse la mort pour attendre la cadette qui vient de l’étranger.
Les dérives de cette agonie, prolongées en constellations oniriques.
Les Mémoires du Corps. Éros et Thanatos, décadenassées.
Une fille une sœur une mère descendent aux Enfers de l’Intimité éclatée pour remonter à la pointe du triangle d’or à l’entrée du Mystère incandescent de la Mort. Gospel. Jubilation noire.
Louise Bombardier
Mot du metteur en scène
Depuis la nuit des temps, la mort a hanté passionnément l’esprit des êtres. Cette hantise est source de nos rêves. Le rêve, seul, nous permet de poursuivre un chemin auquel la réalité ne peut pas accéder. Vivre une odyssée, un retour chez soi, par le moyen des songes, pour apporter à notre existence, non pas un sens, mais un semblant de cohérence. Ma mère chien, à travers ce lien brulant entre mère qui meurt et fille écrivaine, trace une ligne organique entre le monde du rêve et de la réalité en donnant, pour une fois, la part belle au rêve.
Mettre en scène la parole d’une autre en étant soi-même auteur est un jeu schizophrénique des plus salutaires. Je est un autre. Ce fut un vertige joyeux et furieux comme un cheval au galop de devenir, pour un temps, Louise Bombardier. Pour cela, je l’en remercie du fond de mon âme.
Wajdi Mouawad
Actualités
« Il n’y a pas un moment où on doute de ce qu’on nous propose, on est totalement embarqué, on est vraiment pris au cœur par cette histoire et on n’en sort pas tout à fait indemne. »
Critiques
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Ma mère chien
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Ma mère chien de Louise Bombardier en photos
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Découvrez l’affiche de Ma mère chien de Louise Bombardier
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et régie
Scénographie et accessoires
Costumes
Éclairages
Conception sonore et régie de son en salle
Maquillage et coiffures
Filles de guerres lasses
de Dominick Parenteau-Lebeuf
Salle Jean-Claude-Germain
11 au 29 octobre 2005
Les reines
Normand Chaurette
Salle principale
1er au 26 novembre 2005
Homo erectus ou le rituel amoureux de l’homme debout
de Kim Taschereau
Salle Jean-Claude-Germain
8 au 26 novembre 2005
Ubu sur la table
adaptation d’Ubu Roi d’Alfred Jarry en théâtre d’objets
Salle Jean-Claude-Germain
28 novembre 2005
Trois secondes où la Seine n’a pas coulé
de Larry Tremblay
Salle Jean-Claude-Germain
10 au 28 janvier 2006
Visage retrouvé
de Wajdi Mouawad
Salle principale
17 janvier au 11 février 2006
La chambre d’amis
de Vincent Champoux
Salle Jean-Claude-Germain
2 au 25 février 2006
Encore une fois, si vous permettez
de Michel Tremblay
Salle principale
28 février au 25 mars 2006
Presto
de Marc-André Girard
Salle Jean-Claude-Germain
18 avril au 6 mai 2006
Venise-en-Québec
Olivier Choinière
Salle principale
18 avril au 13 mai 2006
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