L’assassinat du président
de Guillaume Tremblay et Olivier Morin
Une production du Théâtre du Futur, en résidence à la salle Jean-Claude-Germain
Salle Jean-Claude-Germain
3 au 21 septembre 2013
1 h 40 sans entracte
Texte et interprétation
Texte, mise en scène et interprétation
Québec, 2022. Le Québec est plongé dans la peur et la répression. Un référendum est tenu chaque année par la CAQ et les Libéraux dans le seul but d’humilier les derniers tenants de la souveraineté. Gilles Duceppe, retraité en Suisse depuis 10 ans, a une épiphanie. Il réalise qu’il marmonne. Un peu. Beaucoup. Énormément. Il revient au Québec, prends des cours de dictions chez Serge Postigo, puis devient dirigeant du camp du oui en vue du 8e référendum. Mais d’obscures menaces de mort assombrissent sa campagne…
L’assassinat du président est une épopée nationale, intime et shakespearienne. Elle recherche la catharsis dans l’humble but de sauver le Québec ; c’est un appel à l’inclusion et à confronter nos peurs, une réflexion sur l’affranchissement et sur les guerres invisibles qui divisent le Québec. La paix est-elle possible ? Peut-il y avoir une guerre au Québec ?
Avec des cravates brunes, des micros et beaucoup d’objets sonores : le théâtre-radio des années 50’ est de retour vers le futur.
Texte et interprétation
Texte, mise en scène et interprétation
Interprétation et environnement sonore
Interprétation
Extraits de critiques
« Tout en dérision, L’assassinat du président vous surprendra néanmoins par sa profondeur. On y expose des vérités criantes ; on y défie l’ordre établi et on ne se laisse surtout pas impressionner par un nom ou un statut. … Au moyen d’imitations tordantes et de bruitages aussi inventifs que déjantés, le futur du Québec est dépeint dans un tableau surréaliste qui ne laissera personne indifférent. »
Vickie Lemelin-Goulet, LesMeconnus.net
« Jouissive, libératrice et follement brillante, la pièce L’assassinat du président est un condensé d’absurdité, de critique sociale et d’autodérision qui offre aux spectateurs l’exutoire parfait avant de replonger dans un automne de querelles idéologiques et de vieilles magouilles mises à jour. »
Samuel Larochelle, Sage Gamin
« C’est intelligent et engagé, et c’est vraiment très drôle. C’est à voir ! »
Yves Rousseau, Le Quatrième
« Les engrenages de cette satire politique se révèlent parfaitement calibrés et on ne peut que saluer la maîtrise avec laquelle les auteurs ont su allier références historiques, clins d’œil à la culture populaire et humour subversif. Le tout est livré de manière éblouissante à la façon d’un radioroman par les deux complices, Catherine Le Gresley, Mathieu Quesnel et Navet Confit. »
Lucie Renaud, RevueJeu.org
« Disjoncté, audacieux, renversant, L’assassinat du président est une pièce d’anticipation, de type narration active, aux nombreux rebondissements, mâtinée de moments absurdes et délinquants. Les Tremblay, Morin et Confit tirent partout et touchent toujours la cible ; la pièce pose un regard corrodant, corrosif, acéré et critique, mais toujours teinté d’un humour irrésistible … Épaulés sur scène par les excellents Mathieu Quesnel et Catherine Le Gresley, les comédiens s’amusent follement au travers des imitations très caricaturales, sans prétention, mais étonnamment réussies. »
David Lefebvre, Montheatre.qc.ca
« Écrit d’une main (ou bien, de trois mains) brillantes, et interprété par 5 comédiens de fort calibre, L’assassinat du président est une pièce à ne pas manquer. »
Bloody Underrated
« Le délire est complet et parfaitement jouissif. Narration , retours en arrière, scènes d’ambiance, tout s’enchaîne à un rythme irréprochable. … Catherine Le Gresley impressionne en prenant les traits de Pauline et Yolande. Mathieu Quesnel fascine en Biz autant qu’en Roy Dupuis. Guillaume Tremblay se paie bien la tête de Serge Postigo et Navet Confit quitte à l’occasion son ordinateur pour se joindre à des choeurs ou lancer quelques répliques. Mais le plus étonnant, c’est la facilité avec laquelle Olivier Morin livre son Gilles Duceppe. Son imitation tromperait aisément Yolande tant la voix s’approche de l’identique, les yeux sont toujours pénétrants et les rictus confondants. Une interprétation du plus haut calibre. »
Thomas Dupont-Buist, Artichautmag.com
« On rit de bon cœur à plusieurs reprises, on sourit aussi devant l’absurdité de cette savoureuse comédie politique qui nous rappelle, si nous avions tendance à l’oublier, que le poids de la bêtise dans l’Histoire est incommensurable et ne s’amenuise pas avec les années, bien au contraire. »
Marie-Claire Girard, Huffington Post
« Le tout forme un joyeux capharnaüm où les éclats de rire sont nombreux : les spectateurs s’esclaffent de l’absurdité de la chose, d’abord, mais aussi de la justesse de certains traits, voire des multiples piques lancées aux personnalités connues de la province. »
Hugo Prévost, Pieuvre.ca
Mot des créateurs
Il parait que le présent est garant de l’avenir. Eh Boy !
Avec Clotaire Rapaille, l’opéra rock, dont l’action se situait en 2045 dans la belle République du Québec, le Théâtre du Futur taquinait l’inconscient identitaire d’ici en pinçant ses petits bourrelets d’insécurité. En opéra rock. Oui madame.
Avec L’assassinat du président (formerly know as L’assassinat de Gilles Duceppe), on assiste à l’ascension à l’Indépendance en 2022 d’un grand pays à travers les épreuves et les rêves d’un homme politique aux yeux très bleus. Si un homme politique aussi aimé que JFK a pu être assassiné pour des motifs aussi évidents que mystérieux, pourquoi la chose ne serait-elle pas possible dans la République du Québec ? Et Pauline ?
L’assassinat du président est une épopée nationale, intime et shakespearienne. Un appel à l’inclusion avant de passer au grand projet de pays. Des cravates brunes, des micros et beaucoup d’objets sonores. Le théâtre-radio des années 50’ est de retour vers le futur.
Notre pays est une province. Peut-être pour longtemps encore. Peut-être pas. Qui sait ?
Québec souverain rime-t-il avec Québec libre ? Tant que les deux langues d’ici n’auront pas fait l’amour, l’affranchissement peut-il se faire sans taches ?
On ne sait pas trop si on a de l’avenir.
Mais on a au moins le Futur.
Et de l’amour.
Guillaume Tremblay, Olivier Morin, Navet Confit
Théâtre du Futur
Le Théâtre du Futur est né en 2011 lorsque Guillaume Tremblay, Olivier Morin et le multi-instrumentiste Navet Confit croisent leurs faisceaux d’amour pour engendrer Clotaire Rapaille, l’opéra-rock. L’année suivante, le trio pond le scandaleux spectacle L’assassinat du président, qui se déroule en 2022. L’assassinat du président a reçu le Prix Coup de Coeur des Médias au Festival Zoofest 2012. Le prochain projet ? Conquérir la planète, minimum.
Actualités
Vidéos
14 juillet 2016
Bande-annonce : L’assassinat du président
Livres
14 juillet 2016
L’assassinat du président
Olivier Morin et Guillaume Tremblay
Les éditions de ta mère
Équipe de création
Éclairages
Instructions pour un éventuel gouvernement socialiste qui souhaiterait abolir la fête de Noël
de Michael Mackenzie
Salle principale
8 octobre 2013 au 12 décembre 2015
Les cendres bleues
de Jean-Paul Daoust
Salle Jean-Claude-Germain
22 octobre au 9 novembre 2013
Le carrousel
de Jennifer Tremblay
Salle principale
14 janvier 2014 au 13 mai 2015
Chlore
de Florence Longpré
Salle Jean-Claude-Germain
28 janvier au 15 février 2014
As is (tel quel)
de Simon Boudreault
Salle principale
11 mars au 5 avril 2014
Descendance
de Dany Boudreault et Maxime Carbonneau
Salle Jean-Claude-Germain
11 au 29 mars 2014
Alfred
d’Alexia Bürger et Emmanuel Schwartz
Salle Jean-Claude-Germain
15 avril au 4 mai 2014
Abonnement
Saison 2024 – 2025
Abonnez-vous au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui pour ne rien manquer de la création théâtrale d’ici dans le seul lieu à lui être exclusivement dédié ! Choisissez 3 spectacles ou plus et profiter de rabais progressif sur le prix de vos billets, en plus d’une foule de privilèges exclusifs.