Starshit

« Le spectacle pousse sa dénonciation dans une satire amusante à la forme dynamique. La mise en scène rythmée de Luc Bourgeois enfile les courtes scènes dans un décor modulaire simple mais très efficace. »
Marie Labrecque, Le Devoir

« Starshit, c’est l’apothéose de la corporation, présentée avec humour, cynisme et générosité. Parions que plusieurs s’y reconnaîtront et exorciseront leurs démons ! »
Marie-Luce Gervais, MonTheatre

« Toute la distribution excelle, particulièrement Julie Renault qui campe à merveille les personnalités troubles d’April. Tous les comédiens font preuve d’une concentration et d’une coordination impressionnantes, spécialement lors de l’introduction et d’une réjouissante interaction avec (et à l’intérieur) du public. Ils possèdent une chimie extraordinaire qui rend leurs protagonistes profondément attachants malgré leurs odieux travers et leur triste aveuglement envers leur gagne-pain. »
Marie-Claude Lessard, MatTv

« J’ai trouvé que Luc Bourgeois avait fait une très bonne mise en scène, j’ai trouvé ça très rigolo. Et dans la salle ça riait beaucoup. »
Geneviève Joly, Oranges pressées

« Or la caricature, lorsqu’elle est livrée adroitement, peut très bien faire mouche. Ici, les épisodes s’enchaînent à un rythme soutenu, le ton s’avère assez amusant … »
Sophie Pouliot, Jeu

Breuvages mousseux

Tout le monde est déjà passé par là ou le vivra au moins une fois dans sa vie. C’est un passage obligé auquel on survit (de façon générale!), mais qui nous marque à vie : la fameuse première job.

L’emploi d’étudiant, le sideline ou appelez-le comme vous voulez. Ce travail « en attendant ». En attendant on ne sait trop quoi… En attendant de meilleurs jours, peut-être. Ce travail « en attendant » qui se transforme pour certains en « pour toujours »…

« Quand je finis mon thé, j’essaie d’analyser le dessin au fond de la tasse. Des fois, ça me fait rire. »

Nous sommes passés par là et en avons été marqués. Nous ne pouvions garder le silence face à ces moments de grande humilité : il fallait écrire. Starshit est donc le reflet de notre lucidité face à ce monde où l’individu devient une « ressource » et où l’entreprise est une fin en soi.

De cet exutoire nous sont apparues des questions plus larges et un regard plus clair sur ce qui nous perturbe tant de ces emplois au salaire minimum ou plutôt de cette idéologie qu’est la corporation. Que se cache-t-il derrière ces beaux breuvages mousseux, équitables, biologiques et blablabla, ce couvert de bon gout et de solidarité entre collègues de travail et cette soi-disant absence d’hiérarchie ? Assez de matière pour faire un spectacle coloré, rafraichissant, actuel et, nous l’espérons, porteur de réflexions…

Jonathan Caron et Julie Renault

Implanté en Abitibi et au Témiscamingue, le Théâtre du Tandem se donne pour mission de rendre compte de la réalité et de l’imaginaire des citoyens d’un territoire considéré comme une région ressource.

La compagnie travaille à l’émergence d’une parole artistique en accompagnant des artistes oeuvrant sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue ou reliés à son imaginaire. 

Elle s’emploie également à créer des dispositifs de mise en dialogue et d’émulation, des espaces d’interaction et de réciprocité. Ce faisant, la compagnie assure un rôle de passerelle, de courroie de transmission entre des artistes implantés en Abitibi-Témiscamingue et des créateurs d’ailleurs, conviés à venir partager avec notre équipe une même réflexion, un même imaginaire.

Le Théâtre En Quec’Part s’assure de garder la relève vivante en région, et de la nomadiser afin qu’elle ne se rouille jamais dans l’acquis, tout en s’assurant de faire le même travail dans les grands centres. Elle axe ainsi la création vers la coopération et l’enrichissement mutuel.