Ce que nous avons fait
de Pascal Brullemans
Une création du Théâtre de la Marée Haute
Salle Jean-Claude-Germain
29 septembre au 22 octobre 2015
1 h 10 sans entracte
Texte
Mise en scène et interprétation
Honneurs
Ce que nous avons fait n’est pas une pièce, c’est une répétition. C’est un « théâtre-vérité » qui explore la relation entre des parents et leur fille schizophrène. C’est une boucle aliénante qui se referme lentement sur une famille traversée par la folie.
Le tandem Michel-Maxime Legault et Pascal Brullemans aborde les questions de la santé mentale selon une approche presque documentaire, alliant recherches et expériences vécues. Une adaptation très personnelle dans laquelle la vie devient objet artistique autour d’une réflexion sur l’amour et les liens éprouvés par la maladie.
Mise en scène et interprétation
Interprétation
Extraits de critiques
« Ce que nous avons fait est un court mais intense moment de théâtre-vérité ; une pièce qui touche droit au coeur. »
Luc Boulanger, La Presse
« J’ai eu une fascination pour la fluidité, la finesse et l’intelligence avec lesquelles on a créé ces répétitions dans le texte » « C’est très bien fait et ça vaut le déplacement. »
Mélanye Boissonneault, Le 15 – 18 d’Annie Desrochers
« La scène est dépouillée. La mise en scène est sobre. Le texte est poétique. La performance de Robert Lalonde est magistrale. Le spectateur est ému. »
Journal Métro, Au 7e ciel
« Si on peut concevoir que la maladie mentale ne soit pas forcément le plus affriolant des sujets, on aurait bien tort de se laisser rebuter par si peu. Pascal Brullemans, à qui l’on doit entre autres Beauté, chaleur et mort ainsi que la remarquable pièce pour jeune public Vipérine, aborde cette « réalité inconfortable », comme le dira le personnage de Sylvie Drapeau, avec autant d’humanité, dans ce qu’elle exige de simplicité, de désarroi et de bouffées d’humour, que de véritable agilité artistique. »
Sophie Pouliot, Revue Jeu
« En peu de mots, le texte de Pascal Brullemans va droit au but et suggère plus qu’il ne démontre. Michel-Maxime Legault qui joue le fils et signe la mise en scène est excellent, comme le sont les trois autres protagonistes, Marie-Pier Labrecque dans celui de le rôle de la fille, Sylvie Drapeau dans celui de la mère, et Robert Lalonde, le père, qui n’est pas seulement bon écrivain mais aussi bon acteur. »
Sophie Jama, Info-culture.biz
« Ponctuée d’éclairages contrastés, la mise en scène très minimaliste est renforcée par l’étroitesse de la salle Jean-Claude Germain, et portée par l’excellent jeu des trois comédiens (le grand Robert Lalonde interprétant le père). »
Marie Pâris, MonTheatre
Mot de l’auteur
Les mots feront scène
Moi : J’aimerais te proposer un projet
Metteur en scène : Tu as un sujet en tête ?
Moi : La schizophrénie au théâtre
Metteur en scène : Tu me niaises ?
Moi : Pourquoi tu dis ça ?
Metteur en scène : Tu sais que ma sœur est schizophrène ?
Moi : …
Souvent les mots me manquent
Je les trouve limités pour décrire ce que nous sommes
C’est sans doute pour cela que j’ai besoin de la scène
Tout vient d’un problème de communication
Mais le théâtre comme le langage est fait de conventions
Les conventions me limitent et m’ennuient
Aussi je m’interroge sur notre besoin de transmettre la réalité via la fiction
Comme si nous étions tous devenus des avaleurs frénétiques d’histoires
Dans un univers où la réalité nous échappe de plus en plus
« Je n’ai pas envie d’incarner cette souffrance pour vous la faire aimer
Je ne veux pas que vous l’aimiez »
En travaillant sur ce projet je pensais parler du plus grand des chagrins d’amour
Celui qui nous afflige quand on découvre notre incapacité à protéger ceux qu’on aime
J’essayais de traduire ce sentiment qui oscille entre le soulagement et le désespoir
Pour vous convier dans une salle de spectacle afin de parler du désengagement
Mais il y a eu cette rencontre avec le metteur en scène Michel-Maxime Legault
Une complicité qui m’a permis de bifurquer sur le chemin ténébreux de la maladie
Il y a aussi la générosité des comédiens fabuleux avec qui nous avons la chance de travailler
Résultat j’ignore encore qu’elle sera la forme du spectacle
Je vais sans doute la découvrir en même temps que vous
Lorsque les mots feront une scène
Pascal Brullemans
Prix et récompenses
- Finaliste — Prix Michel-Tremblay 2016
Théâtre de la Marée Haute
Marée Haute : Mouvement oscillatoire de niveau de la mer dû à l’attraction de la Lune et du Soleil sur la masse d’eau des océans. Déformation d’un astre (ou d’un être) sous l’action gravitationnelle de son environnement.
Le Théâtre de la Marée Haute veut faire de ce phénomène naturel un phénomène théâtral : comprendre l’influence d’un élément sur un autre, cerner l’incidence d’un être humain sur son proche, de la société sur nous. Exposer la complexité et les faiblesses de l’humain dans ses rapports aux autres, par rapport aux autres ; voilà le mandat que s’est donné le Théâtre de la Marée Haute.
Vidéos
11 octobre 2016
Une 2e capsule pour Ce que nous avons fait
Vidéos
11 octobre 2016
Une première capsule pour Ce que nous avons fait
« La scène est dépouillée. La mise en scène est sobre. Le texte est poétique. La performance de Robert Lalonde est magistrale. Le spectateur est ému. »
Critiques
11 octobre 2016
« Pascal Brullemans […] aborde cette réalité inconfortable, comme le dira le personnage de Sylvie Drapeau, avec autant d’humanité, dans ce qu’elle exige de simplicité, de désarroi et de bouffées d’humour, que de véritable agilité artistique. »
Critiques
11 octobre 2016
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et régie
Scénographie et costumes
Éclairages
Musique
Direction technique
Après la peur
d’un collectif d’auteurs de la francophonie
Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
1er au 5 septembre 2015
Sauvageau Sauvageau
d’après l’oeuvre d’Yves Sauvageau
Salle principale
22 septembre au 10 octobre 2015
Guerre et paix
de Louis-Dominique Lavigne assisté de Loup bleu
Salle principale
3 au 21 novembre 2015
Papiers mâchés
de David Paquet
Salle Jean-Claude-Germain
10 au 28 novembre 2015
Le long voyage de Pierre-Guy B.
d’un collectif d’auteurs
Salle principale
19 janvier au 6 février 2016
Queue cerise
d’Amélie Dallaire
Salle Jean-Claude-Germain
26 janvier au 13 février 2016
Après
de Serge Boucher
Salle principale
23 février au 19 mars 2016
Un animal (mort)
de Félix-Antoine Boutin
Salle Jean-Claude-Germain
8 au 26 mars 2016
Starshit
de Jonathan Caron et Julie Renault
Salle Jean-Claude-Germain
5 au 23 avril 2016
Unité modèle
de Guillaume Corbeil
Salle principale
12 avril au 7 mai 2016
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