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Parce que plusieurs enfants sont passés devant moi avec leurs souliers troués, leur dos chargé d’une histoire brisée d’avant-eux,
Parce que leur fougue, leur force, leurs débordantes impulsions,
Parce que leur instinct rongé,
Parce que leur regard neuf-vieilli,
Par ce qu’ils méritent, 
Parce que l’envie de portes ouvertes et de possibles,
Parce qu’ils ont le droit de croire, de rêver.

Parce que j’ai vu ces grands adultes devant ces enfants,
Parce que leur enseignement à la voix rauque-des-fois de leur histoire, 
Parce que leur dévouement qui dépasse les dessins tracés,
Parce que leur carapace de verre,
Parce que tous les jours l’espoir,
Parce que leur vie à eux-aussi,
Parce que l’envie de portes ouvertes et de possibles,
Parce qu’ils doivent croire et rêver s’ils veulent faire croire et rêver.

À l’histoire qui peut se réinventer.
Aux legs sur lesquels on peut rebondir.
À la vie qui amène parfois de beaux hasards.
À l’avenir même quand on l’voit pas d’proche.
À eux.

Rachel Graton

« Rachel Graton prouve qu’elle mérite sa place parmi les voix importantes de la nouvelle dramaturgie québécoise. Par ses thèmes autant que par sa forme d’écriture, 21 est une pièce actuelle et essentielle. »
Luc Boulanger, La Presse +

« Du côté de l’interprétation, Marine Johnson et Isabelle Roy, que la metteuse en scène Alexia Bürger garde loin de tous débordements, forment un tandem redoutable. Entre la première, qui défend brillamment son premier rôle au théâtre, et la seconde, qui nous émeut depuis deux décennies, pas l’ombre d’un décalage »
Christian Saint-Pierre, Le Devoir 

« J’ai été ébahie par la performance de Marine Johnson elle est plus vrai que nature, criante de vérité »
Catherine Richer, Le 15 – 18, ICI Radio-Canada

« J’ai beaucoup apprécié, le texte et les mots sont la force de cette pièce-là » 
Stéphanie Gagnon, Samedi et rien d’autre, ICI Radio-Canada

« Le duo d’actrices dirigé par Alexia Bürger est très convaincant et fort émouvant »
Patricia Belzil, Revue Jeu

« L’une des plus belles pièces de cette fin de saison théâtrale, le touchant texte de Rachel Graton, 21, est jouée par deux excellentes comédiennes, Marine Johnson et Isabelle Roy et mise au en scène avec un sens dramatique inouï par Alexia Bürger. »
Mario Cloutier, En toutes lettres 

« Le résultat est incroyable : d’une justesse inouïe, cette pièce est dure et émouvante, remplie de tristesse et parfois follement drôle, c’est rythmé, rempli de moments forts, de vérités assourdissantes, de laideur, de beauté et de bonté. »
Marie-Claire Girard, Huffington Post 

« Avec en appui une langue très parlée et réaliste, la tension est aussi corporelle et spatiale. Il n’est pas étonnant d’ailleurs que Marine Johnson ait été nommée aux prix Iris du cinéma québécois à titre de révélation de l’année en 2018. Elle dégage une force brute à laquelle répond parfaitement la maîtrise calme d’Isabelle Roy. La pièce repose totalement sur l’interaction des deux comédiennes et les récurrences d’un ballon qu’on dribble ou qu’on lance. »
Rose Carine Henriquez, Voir

« Dans un monde bruyant, prompt à juger et à passer rapidement à autre chose, cette nouvelle création de Rachel Graton donne le temps à l’apprivoisement et à l’ouverture. Ça fait du bien. »
Daphné Bathalon, Mon​theatre​.qc​.ca

« Cette jeune Marine Johnson, âgée de 17 ans (et jouant 15), est hallucinante de vérité. […] Sa performance et la complicité qu’elle développe avec sa compagne de jeu épatent et donnent à la production toute l’énergie qu’il faut. »
Yanik Comeau, Théâtralités

« Cette pièce qui ne contient aucun temps mort et qui est d’une efficacité redoutable aurait pu être désespérante par son sujet, mais elle a eu, du moins sur moi, l’effet contraire. On passe du rire aux larmes, on compatit puis on se cambre avant de reprendre son souffle… Une chose est sûre, on ne peut rester indifférent devant ces deux êtres fragiles et blessés. »
Marie-Anne Poggi, Les Irrésistibles de Marie-Anne

« Les deux comédiennes partagent une belle complicité sur les planches. […] Cette touchante création de Rachel Graton illustre bien les inégalités sociales, le malheur que certains enfants ont, d’avoir une enfance sans enfance, mais aussi la complexité du métier d’intervenant social. »
Alexane Anglehart, Le Culte 

« On se doit absolument de saluer la performance impeccable des deux comédiennes. En plus d’habiter complètement leur personnage, leur jeu évolue à mesure que les liens se tissent entre Zoé et Sara. La complicité entre les deux interprètes est palpable. »
Nancie Boulay, ARP.Médias

Prix de la critique 2019 de l’Association québécoise des critiques de théâtre :

• Nomination : Rachel Graton dans la catégorie Meilleur texte original — Montréal
• Nomination : Marine Johnson dans la catégorie Meilleure interprétation féminine — Montréal 

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