Okinum
Émilie Monnet
Une création des Productions Onishka
Salle Jean-Claude-Germain
2 au 20 octobre 2018
1 h 10 sans entracte
Texte, co-mise en scène et interprétation
Co-mise en scène et direction d’acteur
Co-mise en scène et direction du mouvement
En langue anishnabemowin, Okinum signifie barrage. Inspiré par le rêve récurrent d’un castor géant, Okinum est une réflexion intime sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. La parole est libérée afin de remonter la rivière de la mémoire des ancêtres et pour se réconcilier, avant tout, avec les différentes facettes d’une identité multiple.
L’artiste pluridisciplinaire Émilie Monnet débute sa résidence au CTD’A en proposant une expérience immersive en trois langues (français, anishnabemowin, anglais). Elle allie théâtre, son et vidéo au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante. Se tisse ainsi une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire.
Texte, co-mise en scène et interprétation
Conception sonore et interprétation
Mot de l’autrice
J’ai toujours été fascinée par le monde des rêves.
Au moment du réveil, j’ai même pris l’habitude de rester dans cet état entre le sommeil et l’éveil, là où il est plus facile de retenir les rêves, avant qu’ils ne s’échappent et disparaissent au fond de ma psyché.
Le plus souvent, ce sont des bribes de mots que je retiens, comme des paroles soufflées à l’oreille pendant mon sommeil, et dont je tente de déchiffrer le sens par la suite. Ce sont aussi des fragments imagés, comme des petits films étranges, qui me laissent perplexe au réveil mais qui ouvrent de nouvelles portes dans les recoins de mon imagination. J’ai l’impression que ces rêves m’aident à élargir ma vision. Je note alors le tout dans un carnet, pour ne pas les oublier et pour pouvoir me les remémorer à un moment donné. J’y puise toujours l’inspiration pour mes nouvelles créations.
Les rêves sont comme des cadeaux de l’invisible. C’est le langage qui permet aux ancêtres de communiquer avec nous et qui permettent d’affiner l’intuition.
C’est en faisant mon rêve du castor géant que l’image du barrage comme métaphore poétique m’est apparue et que j’ai eu envie de remonter la rivière de mon ADN pour mieux comprendre d’où je viens et ce dont j’ai besoin. Et c’est en racontant cette histoire de barrage que je célèbre mes ancêtres, que je leur paie hommage, et que je leur dis merci. Les ancêtres sont en nous et le théâtre est un lieu propice pour leur donner l’espace de s’exprimer à travers nous.
Émilie Monnet
Centre des auteurs dramatiques
Fondé en 1965, le CEAD regroupe aujourd’hui près de 250 membres. Association d’auteurs au service des auteurs, le CEAD est un centre de soutien, de promotion et de diffusion de la dramaturgie francophone du Québec et du Canada. Centre de développement dramaturgique, il occupe une place unique dans le paysage théâtral tant par le nombre d’auteurs membres que par les objectifs de recherche et d’excellence qu’il poursuit.
Le CEAD est partenaire de la rencontre avec l’équipe du spectacle du 4 octobre.
Espace de la diversité
Espace de la diversité (EDLD) / Diversity District (DD) est un organisme à but non lucratif dont la mission principale est d’ouvrir des espaces de rencontre et de dialogue des imaginaires du monde, et de décloisonner les cultures, les communautés, les langues et les littératures. L’EDLD cherche à soutenir et promouvoir les écrivains et artistes des Premières Nations, ainsi que les littératures québécoises, canadiennes de diverses cultures et émergentes par des initiatives littéraires et citoyennes, des projets, des collaborations et des partenariats.
Espace de la diversité (EDLD) est partenaire des rencontres avec l’équipe du spectacle du 10 et 13 octobre.
Extraits de critiques
« J’ai adoré ce spectacle. […] Émilie Monnet est une excellente interpète, j’ai beaucoup aimé ce qu’elle nous offre, d’autant que c’est au plus près d’elle-même et que ça se sent. »
Catherine Richer, Le 15 – 18, ICI Radio-Canada
« Impossible de ne pas s’émouvoir devant pareille entreprise de réappropriation culturelle, réconciliation du corps et de l’esprit où la créatrice retrouve les chants et les mots de son arrière-arrière-grand-mère, renoue avec cette extraordinaire cosmogonie qui a bien failli lui échapper, tout comme à nous. »
Christian St-Pierre, Le Devoir
« L’artiste pluridisciplinaire Émilie Monnet débute sa résidence au CTD’A avec autant d’éclat que de brio : Okinum nous immerge dans une dramaturgie aussi irrésistible que captivante et profondément brutale. »
Élise Choquette, Pieuvre.ca
« Les enchevêtrements du récit personnel de l’artiste, de ses séjours difficiles à l’hôpital, font écho à tout ce qui a été enlevé aux Premières Nations au fil des siècles, et aboutissent à une colère assumée contre les rapports de pouvoir colonialistes qui perdurent encore aujourd’hui envers ces peuples. »
Raymond Bertin, Revue Jeu
« Il y a dans cette colère une justesse foudroyante. »
Pierre-Alexandre Buisson, Nightlife
« Okinum est sans contredit ma plus belle surprise de cette saison théâtrale ! Véritable rêve éveillé, le travail d’Émilie Monnet est fascinant, complet, pertinent, original et singulier. »
Jordan Dupuis, Quartier général — collectif culturel
« Extraordinairement pertinent, ce récit touchant incite le public à réfléchir sur la question de l’identité, et à la manière dont nous percevons le Canada. »
Violette Drouin, Le délit français
« La métaphore du castor géant et son barrage est au cœur même de ce spectacle émouvant. La voix forte et poignante de la comédienne vient nous chercher jusqu’à l’âme. »
Tan Bélanger, ARP Média
« Émilie Monnet, de par sa présence et sa vision, provoque chez nous plusieurs réflexions. Son message intemporel a la force de l’universalité. L’universalité qui est le propre des grandes œuvres d’art. »
Charles A., Océane’s Family
Prix et récompenses
- Finaliste du Prix Michel-Tremblay 2019
- Finaliste du Grand prix du livre de Montréal 2021
Remerciements et soutien
Productions Onishka
Au croisement de plusieurs disciplines artistiques mais principalement en théâtre, Onishka est une compagnie établie à Montréal qui crée des ponts entre les communautés artistiques autochtones à la fois francophones et anglophones, du Québec et du Canada, mais aussi d’ailleurs dans le monde. Fondée en 2011 par Émilie Monnet, Onishka crée et produit des oeuvres favorisant des collaborations artistiques originales et riches de sens pour offrir un regard neuf sur le monde dans lequel nous vivons. Onishka veut dire « réveille-toi » en Anishnabemowin. Dans cet esprit, nous croyons que la création artistique est catalyseur de transformation sociale et qu’elle permet de remettre en cause comment sont perçues les réalités et les luttes des peuples autochtones. Depuis 2016, Onishka présente l’évènement Scène contemporaine autochtone, une plateforme artistique et critique pour les arts vivants autochtones. Une prochaine édition sous forme de festival verra le jour à Edimbourg en aout 2019.
La compagnie est soutenue au développement par La Machinerie des arts et sa direction administrative est assurée par Dumont St-Pierre.
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et direction de production
Scénographie
Éclairages
Costumes
Vidéo
Conseil dramaturgique
Conseil culturel et en langue Anishnabemowin
Sonorisation et direction technique
Régie générale
Neuf [titre provisoire]
Mani Soleymanlou
Salle principale
25 septembre au 20 octobre 2018
Aujourd’hui, Dominic Champagne passe à l’histoire !
Dominic Champagne
Salle principale
15 octobre 2018
Centre d’achats
Emmanuelle Jimenez
Salle principale
13 novembre au 1er décembre 2018
Nos ghettos
J‑F Nadeau et Stéfan Boucher
Salle Jean-Claude-Germain
13 novembre au 1er décembre 2018
Les histoires de partir
Papy Maurice Mbwiti
Centre du Théâtre d’Aujourd’hui
26 au 26 novembre 2018
La diseuse de bonne aventure
Marc Séguin
Salle principale
12 au 14 décembre 2018
ColoniséEs
Annick Lefebvre
Salle principale
22 janvier au 19 février 2019
Aalaapi | ᐋᓛᐱ
Collectif Aalaapi
Salle Jean-Claude-Germain
28 janvier au 15 février 2019
Aujourd’hui, Sophie Cadieux passe à l’histoire !
Sophie Cadieux
Salle principale
18 février 2019
Guérilla de l’ordinaire
Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent
Salle Jean-Claude-Germain
5 au 30 mars 2019
Lignes de fuite
Catherine Chabot
Salle principale
12 mars au 6 avril 2019
21
Rachel Graton
Salle Jean-Claude-Germain
16 avril au 11 mai 2019
Chansons pour filles et garçons perdus
Stonerie poétique imaginée par Loui Mauffette
Salle principale
23 avril 2019 au 4 mai 2018
Abonnement
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