Irène sur Mars
de Jean-Philippe Lehoux
Une production du Théâtre de la Marée Haute et des Productions À tour de rôle
Salle Jean-Claude-Germain
28 février au 23 mars 2017
1 h 40 sans entracte
Texte et comise en scène
Comise en scène et interprétation
Dans cette pièce à l’irrévérence taquine, l’auteur Jean-Philippe Lehoux et le metteur en scène Michel-Maxime Legault s’unissent pour nous offrir une histoire de transmission difficile et d’incompréhension : le testament d’une femme à l’aube de la vieillesse qui n’a plus rien à perdre.
Alors que son fils veut la placer dans une résidence pour personnes âgées, une femme annonce qu’elle s’est inscrite à un projet populaire de colonisation martienne. Et la voilà finaliste pour aller sur Mars ! À l’approche d’un éventuel départ, elle organise une soirée d’adieu à la fois étourdissante et nostalgique au cours de laquelle elle en profite pour régler ses comptes avec ses propres démons et le monde qu’elle quittera.
Comise en scène et interprétation
Interprétation
Mot de l’auteur
La force de l’âge
Première étincelle : Mars.
Quand j’ai appris que des gens s’inscrivaient à la Mission Mars One (tapez ça dans Google, c’est fou), dans l’espoir d’obtenir un aller simple vers la planète rouge, j’ai tout de suite eu envie d’écrire là-dessus. Moi qui suis obsédé par le voyage, je ne voyais pas d’exil plus absurde et riche que celui-là.
Deuxième étincelle : ma mère.
Je ne la crois jamais vraiment quand elle me dit que le bonheur de ses proches lui suffit, que sa vie tranquille est … « parfaite ». Il y a forcément anguille sous roche. Après tout, quelqu’un capable d’abattre les tâches quotidiennes avec l’énergie de Gengis Khan doit bien cacher quelques rêves épiques dans sa tête.
L’humble résultat : Irène sur Mars.
C’est donc comme ça que la pièce est née. Tout simplement. En imaginant une mère comme la mienne partir sur Mars, avec sa vieillesse et ses doutes, parce que ce qu’elle possède ici n’est plus à la hauteur de sa force silencieuse. Avec l’aide précieuse de mes collaborateurs – Michel-Maxime Legault et Pauline Martin en tête – le reste a suivi. Parce qu’on suit toujours ceux qui rêvent.
Jean-Philippe Lehoux
Extraits de critiques
À la REPRISE AU CTD’A
« C’est touchant et drôle, c’est pas tous les jours qu’on peut voir une sexagénaire envoyer promener tout le monde comme bon lui semble ! Tout au long Pauline Martin porte la pièce à bout de bras. »
Julie Yacoub, Le 15 – 18, ICI RADIO-CANADA
« Jean-Philippe Lehoux nous raconte avec sa verve habituelle et d’irrésistibles dialogues, l’histoire de cette Irène (une Pauline Martin parfaite pour le rôle) »
Marie-Claire Girard, Théâtre Cambresis
« Enfin, les textes irrévérencieux, les savoureux personnages et la performance sans failles de Pauline Martin en font définitivement une œuvre à voir. »
Nancie Boulay, Alternative Rock Press
« Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de cette femme, interprétée par l’incroyable Pauline Martin, dont la folie, la sagesse, l’audace et la franchise la rendent absolument attachante et profondément humaine. »
Marie-Luce Gervais, MonTheatre.ca
« L’auteur Jean-Philippe Lehoux manie la plume soucieux des répliques qui déclencheront le rire, du moins le sourire. »
Sébastien Bouthillier, MatTV
« Faites vite pour ne pas manquer cette pièce légère et profonde, sérieuse et drôle ! »
Ève Christian, atuvu.ca
À la création
« Avec tout le talent qu’on lui connait, Pauline Martin charme dès les premiers moments ; par sa folie et sa sagesse, son Irène que l’on sent bien personnelle réussit à émouvoir et divertir tout à la fois. »
David Lefebvre, Montheatre
« Les dialogues dynamiques sont habilement rendus par les comédiens. Le jeu de Gary Boudreault est particulièrement remarquable dans le rôle du timide et verbalement maladroit Gaston, voisin d’Irène. »
Frédéric Durand, Regard critique
Théâtre de la Marée Haute
Marée Haute : Mouvement oscillatoire de niveau de la mer dû à l’attraction de la Lune et du Soleil sur la masse d’eau des océans. Déformation d’un astre (ou d’un être) sous l’action gravitationnelle de son environnement.
Le Théâtre de la Marée Haute veut faire de ce phénomène naturel un phénomène théâtral : comprendre l’influence d’un élément sur un autre, cerner l’incidence d’un être humain sur son proche, de la société sur nous. Exposer la complexité et les faiblesses de l’humain dans ses rapports aux autres, par rapport aux autres ; voilà le mandat que s’est donné le Théâtre de la Marée Haute.
Productions À tour de rôle
Les Productions À tour de rôle créent et produisent du théâtre de création à raison d’au minimum une production par année depuis 34 ans. Au fil des ans, plusieurs résidences ont permis à des auteurs de s’imprégner du milieu gaspésien pour créer. Bienveillance (prix littéraire du Gouverneur général) de Fanny Britt, a voyagé en 2013 – 2014 dans 23 lieux lors d’une tournée québécoise et canadienne.
Les Productions codiffusent aussi au minimum un spectacle de théâtre jeunesse par année. L’organisme est aussi en charge de la Ligue d’improvisation de la Baie-des-Chaleurs qui offre 16 spectacles annuellement en plus d’ateliers d’initiation à l’improvisation pour la population.
Les PATR cherche continuellement à établir de nouveaux dialogues avec le public rencontres d’échange avec les auteurs. Nous croyons que l’engagement du théâtre envers la communauté résulte en un échange constructif et constant de celle-ci envers le théâtre.
Équipe de création
Assistance à la mise en scène
Décor et costumes
Musique originale
Direction technique
La délivrance
de Jennifer Tremblay
Salle principale
20 septembre au 15 octobre 2016
Le brasier
David Paquet
Salle Jean-Claude-Germain
27 septembre 2016 au 24 février 2018
Dimanche napalm
de Sébastien David
Salle principale
8 au 26 novembre 2016
Mes enfants n’ont pas peur du noir
de Jean-Denis Beaudoin
Salle Jean-Claude-Germain
15 novembre au 3 décembre 2016
Siri
de Maxime Carbonneau, Laurence Dauphinais et Siri
Salle Jean-Claude-Germain
17 janvier au 4 février 2017
J’accuse
Annick Lefebvre
Salle principale
9 au 22 février 2017
Dehors
de Gilles Poulin-Denis
Salle principale
7 au 25 mars 2017
Toccate et fugue
d’Étienne Lepage
Salle principale
11 avril au 6 mai 2017
Nuits frauduleuses
d’Alix Dufresne
Salle Jean-Claude-Germain
25 avril au 13 mai 2017
La vague parfaite, un opéra-surf
d’Olivier Morin et Guillaume Tremblay
Salle principale
20 juin au 10 juillet 2017
Abonnement
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