Le brasier
David Paquet
Une création de l’Homme allumette
Salle Jean-Claude-Germain
27 septembre 2016 au 24 février 2018
1 h 10 sans entracte
Texte
Mise en scène
Honneurs
Avec Le brasier, David Paquet nous arrache le rire comme on nous arracherait une dent. Dans cette pièce magnifiquement construite, l’auteur s’attaque à notre conscience collective défaillante et l’immobilisme qui en résulte, mélangeant humanité et franchise avec le superbe sens de la formule qu’on lui connait.
À la fois féroce comédie noire et drame héréditaire, Le brasier est un cycle, une ronde de trois où nous suivons différents personnages, tous sujets au poids d’une histoire familiale qui les hante. Ici, chacun s’aménage des refuges pour surmonter l’enfance traumatique. Il y a notre vie et celle que nous nous inventons pour y survivre.
Interprétation
Mot de l’auteur
De L’étincelle aux flammes
La toute première version du Brasier date de 2009. À l’époque, je voulais créer une comédie noire qui empruntait aux codes de la tragédie grecque. J’étais interpelé par la notion de fatum et de malédiction : que faire lorsque l’hérédité se présente à nous comme une condamnation ? Toutefois, plutôt que de donner la parole à des héros, j’avais envie de mettre en scène des personnages plus petits que nature. Des destins immenses pour des êtres tout simples. Ma façon, j’imagine, de dire que chaque vie est colossale.
Sept ans plus tard, je réalise – comme c’est souvent le cas – qu’un autre projet s’est inséré à travers mes intentions de création. La malédiction qui plane sur Le brasier, ce n’est pas la volonté assassine d’un poupon, ni même les fantasmes tordus d’une femme seule. La réelle tragédie de la pièce, c’est de donner à voir des existences qui, incapables de se lier les unes aux autres, sont destinées à demeurer orphelines.
Partout, le sentiment d’appartenir à la famille humaine s’effrite. Se croire coupé des autres – qu’importe l’autre – c’est devenir myope. Et lorsqu’on ne voit plus, on titube, on tâtonne et l’immobilisme s’installe. Le brasier, c’est mon désir de craquer une allumette au milieu de cet obscurantisme grandissant. Quitte à y mettre le feu.
David Paquet
Extraits de critiques
Extraits de critiques à la reprise
« Une mise en scène très inventive dans un décor flamboyant. »
Émilie Perreault, 98,5 FM
Extraits de critiques à la création
« À univers hors normes, interprètes à la personnalité forte. Chacun dans de doubles prestations très différentes, Paul Ahmarani, Kathleen Fortin et Dominique Quesnel embrasent la scène par leur présence singulière. »
Marie Labrecque, Le Devoir
« Voir trois grands interprètes jouer un excellent texte dans une salle intime relève du pur bonheur d’amateur de théâtre. »
Mario Cloutier, La Presse
« À la fois tragique et tordant, le férocement original Brasier de David Paquet est meublé de réflexions surprenantes et brillantes qui traduisent la vision super sensible qu’a le jeune dramaturge québécois du monde. »
7e ciel, Journal Métro
« Ça vaut le déplacement. »
Francine Grimaldi, Samedi et rien d’autre, Ici Radio-Canada
« Une distribution hallucinante, 3 comédiens fabuleux. »
Karyne Lefebvre, Dessine-moi un dimanche, Ici Radio-Canada
« Le metteur en scène Philippe Cyr […] a su, avec la complicité de ses trois interprètes de talent, rendre avec justesse la complexité d’une œuvre dont l’aspect humoristique, mâtiné d’étrangeté, n’occulte pas la profondeur du propos. »
Raymond Bertin, Revue Jeu
« David Paquet affirme l’humanité dans toute sa franchise. »
Sébastien Boutillier, Mat.tv
« C’est réussi, M. Paquet ! Merci pour cette pièce incendiairement lucide. »
Luce Langis, atuvu.ca
Prix et récompenses
- Lauréat — Prix Sony-Labou-Tansi 2018
- Lauréat — Prix auteur dramatique du CTD’A pour la saison 16/17
L’Homme allumette
L’Homme allumette est dédié à la création contemporaine. La compagnie explore principalement le thème de la transgression afin d’engager des artistes et le public dans un dialogue autours d’enjeux actuels. Nous puisons notre matière première dans toutes sortes de matériaux textuels, qu’ils soient théâtraux ou non. Nous privilégions une parole libre et contemporaine. Nos choix doivent nourrir nos questionnements formels et poser un regard sur les faits marquants de notre condition d’artistes, de citoyens et d’humains.
En créant la friction, nous cherchons la lumière. Nous croyons essentiel que notre regard se pose sur l’inattendu afin de renouveler sans cesse ce qui se trouve entre la scène et la salle : l’espace des possibles.
En tournée
La pièce a été reprise à la saison 17 – 18, du 23 janvier au 3 février 2018, puis présentée en tournée du 16 au 24 février de la même année.
16 février 2018
Montréal
Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville
17 février 2018
Lachine
Complexe culturel Guy-Dascary
21 février 2018
Montréal-Nord
Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord
22 février 2018
Montréal
Maison de la culture Frontenac
24 février 2018
Montréal
Cégep Marie-Victorin — Salle Désilets
Oui, je sais, j’aurais dû rien faire de tout ça et je suis con, mais je devais absolument te dire : t’es ma pomme verte dans un monde de rouge.
Extraits
Équipe de création
Assistance à la mise en scène et régie
Scénographie et costumes
Conception lumière
Environnement sonore
Assistance à la production (reprise et tournée)
Direction technique (création)
Direction technique (reprise et tournée)
Assistance à la direction technique (reprise et tournée)
La délivrance
Jennifer Tremblay
Salle principale
20 septembre au 15 octobre 2016
Dimanche napalm
Sébastien David
Salle principale
8 au 26 novembre 2016
Mes enfants n’ont pas peur du noir
Jean-Denis Beaudoin
Salle Jean-Claude-Germain
15 novembre au 3 décembre 2016
Siri
Maxime Carbonneau, Laurence Dauphinais et Siri
Salle Jean-Claude-Germain
17 janvier au 4 février 2017
J’accuse
Annick Lefebvre
Salle principale
9 au 22 février 2017
Irène sur Mars
Jean-Philippe Lehoux
Salle Jean-Claude-Germain
28 février au 23 mars 2017
Dehors
Gilles Poulin-Denis
Salle principale
7 au 25 mars 2017
Toccate et fugue
Étienne Lepage
Salle principale
11 avril au 6 mai 2017
Nuits frauduleuses
Alix Dufresne
Salle Jean-Claude-Germain
25 avril au 13 mai 2017
La vague parfaite, un opéra-surf
Olivier Morin et Guillaume Tremblay
Salle principale
20 juin au 10 juillet 2017
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