Le choix du public

Assorti d’une bourse de 10 000$ offerte par le Fonds Michelle-Rossignol, le Prix écriture dramatique célèbre l’excellence créative et confère à notre public le pouvoir de façonner le destin d’un artiste.

Chaque personne assistant à un spectacle éligible présenté au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui a le privilège de participer au vote. À la fin des représentations, le public est invité à exprimer son appréciation sur les tablettes numériques mises à disposition pour élire le texte qu’il estime mériter cette reconnaissance particulière. Le Prix est ensuite attribué au prorata du nombre de billets émis pour le spectacle. La révélation du ou de la récipiendaire a lieu à la fin de chaque saison.

Saison 2022 – 2023

La créatrice offre un spectacle d’une grande vulnérabilité qui met en lumière la vieillesse, la solitude et le deuil. Une histoire universelle qui touche au cœur, une fenêtre ouverte sur le traitement réservé aux personnes âgées et sur ces relations intergénérationnelles dont on parle trop peu.

— Marc-Antoine Sinibaldi, Nouveau Projet

Saison 2021 – 2022

Quel moment ! Je ne m’attendais pas à tant d’humanité, de vitalité, de mémoire, de générosité, d’humilité, d’impudeur, d’éloquence et de grandeur… On quitte la salle le coeur élargi, avec la joie de parler au voisin et de crier son enchantement au monde. Le réel surpasse la fiction. Merci!!!

— Denis Michaud, spectateur

Saison 2019 – 2020

Quelle pièce ! J’ai eu l’impression de me retrouver 25 ans plus tôt, maman célibataire. La pièce a ouvert la voie à un dialogue, à un pardon de ce que l’on a tenté d’être ou avons été dans nos solitudes de mamans qui ne se reconnaissaient pas dans les modèles de la parfaite génitrice. Nos inquiétudes, nos pensées, nos essais ratés, nos amours écopés… Marjolaine Beauchamp et les artisans de sa pièce ont su rendre intemporel un thème fragile qui se doit d’être nommé. 

— Hélène Desgranges, spectatrice

Saison 2018 – 2019

Merci beaucoup de nous avoir permis d’assister à cette production et à cette prise de parole de jeunes femmes inuites. C’était à la fois touchant, drôle et instructif, comme assister à un documentaire vivant… Nous avons été heureux d’être accueillis au sein de leur vie, de leurs défis, de leurs espoirs… La lenteur même du spectacle nous a fait réfléchir à la distance entre nos villes et le grand nord, ainsi qu’aux bouleversements passés et présents vécus par ces communautés. Bravo ! 

— Marise Mathieu, spectatrice

Saison 2017 – 2018

Pièce magnifique ! Texte très fort qui fait réfléchir sur la culpabilité qui pousse les gens à chercher un bouc émissaire à tout prix, sur la déresponsabilisation des grandes compagnies ferroviaires, pétrolières et autres. Chapeau Alexia Bürger pour ce texte percutant ! Trois merveilleux comédiens. Mon coup de cœur chez vous cette année !

— Marie-Ginette Bouchard, spectatrice

Saison 2016 – 2017

À la fois tragique et tordant, le férocement original Brasier de David Paquet est meublé de réflexions surprenantes et brillantes qui traduisent la vision super sensible qu’a le jeune dramaturge québécois du monde. 

— Journal Métro

Saison 2015 – 2016

Starshit, c’est l’apothéose de la corporation, présentée avec humour, cynisme et générosité. Parions que plusieurs s’y reconnaîtront et exorciseront leurs démons ! 

— MonTheatre

Saison 2014 – 2015

Ce texte puissant et dérangeant frise le chef‑d’œuvre ! À travers une parole féministe et universelle, d’une extrême précision dans l’écriture, Annick Lefebvre démontre que ce dont le Québec a le plus grand besoin de nos jours, c’est l’écoute. Tout simplement. 

— La Presse

Saison 2013 – 2014

Boudreault est doué pour donner de l’humanité à ses personnages d’écorchés de la vie, et nous faire tomber sous leur charme, malgré leurs mesquineries et leurs failles. Son sens de la formule fait mouche à répétition. 

— Revue jeu

Saison 2012 – 2013

C’est un tourbillon d’émotions que Christian Essiambre maîtrise parfaitement, versant tantôt dans l’humour tantôt dans un drame plus intérieur… Le texte signé à quatre mains vibre de tous les personnages qui l’habitent et des petits et grands drames qui le jalonnent. Ses auteurs portent sur les sociétés québécoise et acadienne un regard perçant et juste, mais surtout, ils traitent de l’importance de ne pas oublier d’où l’on vient et ce qui a façonné notre identité. Trois exils, un solo redoutablement efficace et un conteur remarquable. 

— MonTheatre

Saison 2011 – 2012

Il ne faut pas grand-chose, au fond, pour faire une bonne pièce de théâtre. Il suffit d’un bon texte, de deux ou trois accessoires choisis et d’acteurs capables de faire croire à leur histoire pourtant incroyable. Deux ans de votre vie réunit tous ces éléments, mais se démarque surtout grâce à la plume de Rébecca Déraspe.

— La Presse

Saison 2010 – 2011

Leur langue, vulgaire, urgente, court à l’essentiel. Mais leurs cris se répondent, leurs destins se croisent, habilement. Parce que l’auteur a non seulement eu le courage de faire parler les petites gens, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, il a tenu à leur donner une langue de théâtre, à entrelacer sur scène leurs errances comme seule la vie saurait le faire. Entendre les personnages de Sébastien David lancer haut et fort, « Fuck You Gaudreault ! » procure un vif bonheur, une satisfaction que je vous souhaite. 

— Voir

Saison 2009 – 2010

Jennifer Tremblay voulait qu’on soit non seulement touché mais terrassé. Et c’est exactement ça qui se passe. On est estomaqué. 

— C’est bien meilleur le matin, ICI Radio-Canada

Saison 2008 – 2009

Wajdi Mouawad repousse les limites de son art dans une fascinante et courageuse introspection. … Sur scène pendant 120 minutes consécutives, Mouawad joue pleinement le jeu qu’il s’est imposé, s’engage sans retenue dans les conventions d’un genre qui appelle, cette fois plus que jamais, l’introspection, la remise en cause, la quête identitaire. 

— Voir

Saison 2007 – 2008

Il faut noter avec quelle maestria Alexis Martin manie les différents jargons des invités. Autant les discours abscons des universitaires que la langue gauche qu’adopte un ancien acteur porno (savoureux Christian Bégin), plongé dans cet environnement qui lui est peu familier. L’auteur démontre une connaissance aiguë de ces divers niveaux de discours et de langue, capable de les reproduire et de les parodier brillamment. 

— Le Devoir

Saison 2006 – 2007

Des yeux de verre constitue une exploration courageuse et souvent touchante de ce sujet complexe qu’est l’inceste.

— Alexandre Cadieux, Le Devoir

Saison 2005 – 2006

Un parcours très touchant, très intimiste, qui parfois décolle dans un imaginaire très troublant.

— C’est bien meilleur le matin, ICI Radio-Canada
Crédit : Maryse Boyce

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